Le Cap Ferret

Le nom du Cap Ferret vient de l’appellation gascon « Lou Cap herré » qui signifie « la pointe de fer » dû aux traces de couleur rouille que l’on peu parfois apercevoir sur la plage lorsque l’eau présente dans les sous-sol ruisselle jusqu’à l’océan, couleur due à la forte teneur en fer du sous-sol Aquitain.

Un lieu sculpté par la nature et le temps

Cette intrigante presqu’île, à la forme de langue de sable, fut dessinée siècle après siècle par des vents et des courants dominants qui ont déplacé d’énormes masses de sable pour former enfin : la presqu’île du Cap Ferret, qui sépare donc l’Océan Atlantique du Bassin d’Arcachon.
Plusieurs villages sont à découvrir le long de ces 20 km de côte. En partant de Lège : Claouey, Le Four, Les Jacquets, Petit et Grand Piquey, Piraillan, Le Canon, L’Herbe, La vigne, le Cap Ferret.

Une attractivité grandissante

Jusqu’en 1850, la presqu’île n’avait pour habitants saisonniers que des pêcheurs et des chasseurs qui arrivaient par bateaux pour commencer à exploiter les terres, notamment pour élever les huitres. En 1860, afin de répondre à la demande d’huîtres qui se fait grandissante, les pêcheurs commencent à construire ces fameuses cabanes de pêcheurs pour y stocker du matériel ostréicole.
Lors des premières ventes d’hectares aux enchères dans les années 1900, la fabrication de routes reliant les villages commencent à voir le jour. Il faudra attendre 1950 pour voir arriver les premiers bordelais, arrivée qui accélérera les constructions le long de ces villages. C’est en 1960 qu’explose l’attractivité touristique de ce lieu si unique.

Aujourd’hui, la liaison maritime Arcachon-Cap Ferret permet une nouvelle croissance touristique à la découverte de « notre coté » du Bassin plus nature et plus paisible.